Perquisitions dans l'affaire Dati
Des perquisitions ont été menées jeudi à la mairie du 7e arrondissement de Paris, au ministère de la Culture et au domicile de Rachida Dati, ministre de la culture, dans le cadre d'une enquête pour corruption et trafic d'influence.
Déclaration de la porte-parole du gouvernement

Selon la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, Rachida Dati "a toute sa place au gouvernement" et elle a toujours clamé son innocence. La ministre est présumée innocente et il n'y a pas de sujet concernant cette affaire.
Affaire en cours
Rachida Dati, candidate Les Républicains à la Mairie de Paris, est également renvoyée devant le tribunal correctionnel dans un autre dossier en septembre 2026 pour corruption et trafic d'influence aux côtés de Carlos Ghosn. ## Une enquête ouverte sur Rachida Dati pour des faits présumés de corruption
Une enquête a été ouverte concernant Rachida Dati pour des suspicions de non-déclaration de bijoux de luxe d'une valeur totale de 420 000 euros. Dans le cadre de cette affaire, elle est également soupçonnée d'avoir perçu 299 000 euros d'honoraires de la part de GDF Suez lorsqu'elle était députée européenne de 2009 à 2019, sans en informer le Parlement européen.
Des accusations de corruption active et passive
L'information judiciaire en cours vise notamment des chefs d'accusation tels que la corruption active et passive, le trafic d'influence, le détournement de fonds publics, le recel et le blanchiment en lien avec l'exercice du mandat de parlementaire européenne de Rachida Dati. Les perquisitions effectuées récemment font partie de cette enquête dirigée par deux juges d'instruction du pôle économique et financier du tribunal judiciaire de Paris.
Olivier Pardo, un des avocats de Rachida Dati consulté par l'AFP, a refusé de commenter cette affaire, tout comme les autres conseils de l'ancienne députée européenne.
