Montée des tensions à la frontière entre le Pérou et le Chili : état d'urgence déclaré

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Pérou déclare l'état d'urgence à la frontière avec le Chili

Le gouvernement péruvien a annoncé vendredi soir la mise en place de l'état d'urgence à la frontière avec le Chili pour une durée de soixante jours. Cette décision vise à anticiper un afflux de migrants fuyant la possible élection d'un président d'extrême droite au Chili.

Mesures prises pour renforcer les contrôles

Des militaires seront déployés dans la région de Tacna afin de renforcer les contrôles à la frontière. Cette initiative intervient face aux craintes liées à la possible victoire du candidat chilien d'extrême droite Jose Antonio Kast, qui a affirmé son intention d'expulser les personnes en situation irrégulière.

Situation tendue à la frontière

Des images montrent des individus tentant de traverser la frontière entre le Chili et le Pérou, dans un contexte de tension. Les autorités péruviennes ont déjà mobilisé une cinquantaine de soldats, et prévoient le renfort de cinquante autres dans les prochains jours. ## Situation tendue à la frontière entre le Pérou et le Chili

La chaîne Radio Tacna a diffusé des images montrant des personnes avec des enfants cherchant à entrer au Pérou près du poste-frontière. Le ministre de la sécurité, Luis Cordero, a déclaré qu'une concentration de migrants tentait de quitter le pays mais rencontrait des difficultés pour franchir la frontière, sans donner de chiffres précis.

José Antonio Kast favori du second tour au Chili

Au Chili, José Antonio Kast est donné favori pour le second tour de la présidentielle du 14 décembre face à la candidate de gauche Jeannette Jara. Il a promis d'expulser plus de 330 000 personnes en situation irrégulière sur le territoire chilien, principalement des Vénézuéliens qu'il associe à la criminalité.

En avril 2023, le Pérou avait décrété l'état d'urgence et la militarisation de ses frontières pendant deux mois pour faire face à l'arrivée de migrants en provenance du Chili. Une documentation en règle était exigée pour entrer dans le pays, et l'armée avait soutenu les opérations de la police.