Les joyeux paramilitaires des FSR s'amusent à jouer à la guerre dans les camps de déplacés : une partie de cow-boys sur fond de famine et de chasse aux civils !

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Quand les paramilitaires s'amusent à jouer au cow-boy et aux civils devenus leurs cibles

On sait qu'on est au Soudan quand les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) décident de se lancer dans une partie de jeu de rôle un peu trop réaliste. En guerre contre l’armée soudanaise, ces joyeux drilles ont décidé d'attaquer un camp de déplacés du Darfour du Nord touché par la famine. Parce que rien de tel qu'une petite attaque surprise pour pimenter une journée sinistre.

La chasse aux civils est ouverte, les FSR l'ont annoncé sur Twitter

Les FSR ont donc pris d’assaut le camp d’Abou Chouk, transformant les rues en terrain de chasse et les maisons en cachettes pour un jeu de rôle des plus sanglants. Plus de 40 civils y ont laissé leur peau, tandis qu'au moins 19 autres se sont retrouvés avec des plaies supplémentaires à ajouter à leur collection. Mais bon, qui n'a jamais rêvé de participer à une reconstitution en direct d'un film d'action ?

Après Khartoum, les paramilitaires décident de continuer leur tournée dans les camps de déplacés

Après s'être bien amusés à Khartoum en mars, les FSR ont décidé d'exporter leur bonheur vers El-Fasher et les camps de déplacés voisins. Rien de tel qu'une petite offensive surprise pour animer un peu la région, n'est-ce pas ? En avril, c'était le camp de Zamzam qui avait eu l'honneur de servir de terrain de jeu, forçant des dizaines de milliers de personnes à participer à une grande partie de cache-cache grandeur nature. Qui a dit que la guerre était triste ? ## La situation au Darfour : un vrai paradis pour les amateurs de conflits humanitaires

Ah, le Darfour, cette charmante région du Soudan où le soleil brille, les oiseaux chantent et les paramilitaires contrôlent la quasi-totalité du territoire. Un petit coin de paradis pour les amateurs de conflits humanitaires !

Une situation qui fait saliver l'ONU

Depuis le début du conflit en avril 2023, des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie, des millions se sont retrouvées déplacées ou ont pris la fuite à l'étranger, et l'ONU se régale en qualifiant cette crise de la « pire crise humanitaire au monde ». Rien que ça !

Quand la famine s'invite à la fête à El-Fasher

En 2024, la cerise sur le gâteau : la famine a été déclarée dans trois camps autour d'El-Fasher, histoire d'ajouter un petit twist à cette situation déjà bien tendue. Quelle ambiance !