L'opposition boycotte l'élection présidentielle en Centrafrique
La principale plateforme de l’opposition en Centrafrique, le Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC), a annoncé qu'elle boycottera l'élection présidentielle prévue pour le 28 décembre. Le coordonnateur du BRDC, Crespin Mboli Goumba, a déclaré que le pouvoir verrouille le processus électoral, malgré des demandes de dialogue restées sans réponse.
Le dépôt des candidatures prend fin le 11 octobre, et le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, a déjà officiellement déposé la sienne le 2 octobre. Cependant, l'opposition critique le processus électoral qu'elle juge "tronqué", et s'est opposée à la possibilité pour le président sortant de briguer un troisième mandat lors du référendum pour la nouvelle Constitution adoptée en 2023.
Division au sein de l'opposition
La décision du BRDC de boycotter l'élection présidentielle divise l'opposition en Centrafrique. Alors que certains partis refusent de participer au scrutin, des opposants comme Anicet-Georges Dologuélé ont déjà déposé leur candidature. Dologuélé, arrivé deuxième à la présidentielle de 2020, se présente pour le compte de l'Union pour le renouveau centrafricain (URCA), après avoir été exclu du BRDC pour "trahison". ## Candidats à la présidentielle en Centrafrique
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