Le scandale de l'A69 : Des opposants dénoncent des dépassements de l'emprise prévue

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Opposants à l’A69 dénoncent des dépassements de l’emprise prévue

Le collectif d’opposants à l’autoroute contestée entre Toulouse et Castres accuse le chantier d’avoir empiété illégalement sur une emprise territoriale plus grande que prévue. Ils envisagent de déposer une plainte.

Déni des informations par Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute

Photos aériennes à l’appui, les opposants affirment que 42 hectares d’emprises supplémentaires ont été utilisés par le chantier, une information confirmée par une agence de vérification. Atosca rejette ces accusations, affirmant que les zones de chantier sont conformes. ## Plainte déposée contre Atosca pour travaux sans autorisation

Atosca affirme que les activités menées par ses sociétés « correspondent à des secteurs couverts par les autorisations environnementales ». Les éventuels impacts ont été pris en compte dans le dispositif ERC (éviter-réduire-compenser) du projet.

LVEL a annoncé son intention de déposer une plainte pour des travaux de construction réalisés sans autorisation contre Atosca dans la semaine à venir. Le collectif prévoit également de faire une demande d'expertise de l'inspection générale de l’environnement (IGEDD) et de suspendre le chantier en saisissant la ministre de la transition écologique.

L'A69 est devenu un symbole national des luttes environnementales contre des projets considérés comme obsolètes à l'ère du changement climatique. Une audience cruciale est prévue le 11 décembre devant la cour administrative d’appel de Toulouse pour examiner la validité de l'autorisation environnementale ayant permis le début des travaux.

Le tribunal administratif de Toulouse a annulé cette autorisation le 27 février dernier. La cour d’appel a autorisé provisoirement la reprise des travaux en attendant de se prononcer sur le fond. Dans le cadre de cette procédure devant la justice administrative, LVEL a fait une demande de récusation de plusieurs magistrats appelés à statuer le 11 décembre, une requête qui sera étudiée ce vendredi.