Vingt employés de l'ONU retenus par les rebelles houthistes au Yémen : une situation préoccupante

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Rébellion houthiste au Yémen

Vingt employés de l'ONU retenus à Sanaa

Les rebelles houthistes ont retenu vingt employés des Nations unies à Sanaa après une descente dans un bâtiment de l'organisation internationale. Parmi les personnes retenues se trouve le représentant de l'Unicef au Yémen, Peter Hawkins. Il s'agit d'une situation préoccupante, confirmée par des sources de sécurité houthistes.

Détention et libération d'employés yéménites

Onze employés yéménites ont été relâchés après avoir été interrogés. L'ONU travaille en collaboration avec les houthistes et d'autres parties pour résoudre au plus vite cette situation délicate et mettre fin à la détention de tout son personnel. ## Des rebelles houthistes perquisitionnent les locaux de l'ONU à Sanaa

Des forces houthistes ont été signalées entrant illégalement dans le complexe onusien à Sanaa ce samedi, selon M Alam, tandis que des bureaux de l'ONU ont été attaqués le 31 août dernier par ces rebelles, détenant plusieurs employés accusés d'espionnage pour le compte des Etats-Unis et d'Israël.

Les accusations sans fondement des rebelles houthistes suscitent l'indignation

Le chef des rebelles, Abdelmalek Al-Houthi, a récemment affirmé avoir démantelé une prétendue cellule d'espionnage liée à des organisations humanitaires comme le Programme alimentaire mondial et l'Unicef. Ces allégations ont été qualifiées de "dangereuses et inacceptables" par le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, mettant en danger la sécurité du personnel onusien et compromettant les actions humanitaires.

Le Yémen, plongé dans une grave crise humanitaire, est victime de la guerre civile depuis plus de dix ans

Le Yémen, l'un des pays les plus pauvres de la péninsule arabique, connaît l'une des pires crises humanitaires au monde en raison de plus de dix ans de guerre civile. Les régions sous contrôle des rebelles yéménites, soutenus par l'Iran, ont vu de nombreux membres de l'ONU arrêtés ces derniers mois, compromettant les opérations de secours essentielles.