L'ONU s'en mêle, ça sent pas bon pour la présidentielle au Cameroun
Alors là, c'est l'ONU qui sort les griffes ! Volker Türk, le haut-commissaire aux droits de l'homme, a dénoncé les petites restrictions de l'espace civique au Cameroun avant la grande élection présidentielle du 12 octobre.
La démocratie camerounaise, un vrai paradis pour les opposants
Paul Biya, 92 ans et président depuis l'époque où les dinosaures régnaient encore sur la terre, va se représenter pour un nouveau septennat. Mais visiblement, il y en a quelques uns qui n'ont pas l'air très contents de la situation.

La télé, c'est pas pour tout le monde au Cameroun
Et pour couronner le tout, même à la télé on n'est pas tranquille. Une interview d'un ex-candidat présidentiel a été interrompue en direct par les forces de sécurité. Faut croire que certains sujets ne sont pas à aborder devant les caméras au Cameroun. Au moins, on peut dire que l'ambiance est à la fête ! ## Violation des droits de l'opposition au Cameroun
# Des forces de sécurité hyperactives !
On ne chôme pas du côté des forces de sécurité au Cameroun ! Rien que le 4 août, 53 partisans de l'opposition ont eu la chance de bénéficier des faveurs de la police devant le Conseil constitutionnel, à Yaoundé. Accusés de tous les maux possibles, comme les troubles à l'ordre public, le rassemblement illégal, la rébellion et même l'incitation à la révolte, ces malandrins ont été libérés par la suite. Ah, quel soulagement pour eux de respirer à nouveau l'air frais de la liberté !
# L'ONU tire la sonnette d'alarme !
M Türk de l'ONU est monté au créneau pour défendre ces pauvres opposants malmenés. Libérés, mais surtout jamais arrêtés ! Qui aurait l'idée de molester des personnes pour avoir simplement exercé leurs droits fondamentaux à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique ? C'est un scandale, non mais !
# L'étau se resserre sur la société civile
Après avoir suspendu trois organisations de la société civile et interdit deux autres en décembre 2024, le gouvernement camerounais se lâche. Des restrictions en veux-tu en voilà pour museler ces empêcheurs de tourner en rond. Mais à quoi bon réprimer l'essentiel travail de la société civile et des médias ? N'est-ce pas le monde à l'envers ? Allez, on attend déjà la prochaine répression avec impatience !