L'obésité dépasse la sous-nutrition chez les enfants et les adolescents
Selon l'Unicef, l'obésité est désormais la première forme de malnutrition chez les 5-19 ans à l'échelle mondiale, devant la sous-alimentation. Cette hausse est notamment due à l'influence de la publicité pour la malbouffe et à la popularité croissante des aliments ultratransformés.
Une tendance inquiétante qui affecte la santé des jeunes

L'obésité chez les enfants et adolescents ne cesse d'augmenter, passant de 3% en 2000 à 8% en 2022. Cette tendance est préoccupante car l'obésité est associée à des problèmes de santé tels que le diabète, certains cancers, et peut également avoir un impact sur l'estime de soi, l'anxiété et la dépression. En outre, l'Unicef estime que d'ici 2025, l'obésité sera plus répandue que la sous-alimentation chez les jeunes de 5 à 19 ans. ## Un environnement toxique créé par l’industrie alimentaire
L'Unicef met en cause l'industrie des aliments ultratransformés pour la création d'un environnement toxique. Ces pratiques commerciales contraires à l'éthique visent à générer des profits en ciblant spécifiquement les enfants. Ces derniers sont constamment exposés à un marketing alimentaire malsain, que ce soit à l'école avec des boissons ultrasucrées ou des encas ultratransformés pauvres en nutriments.
Responsabilité de la société et conséquences sur la santé
L'Unicef souligne que la faute ne revient ni aux enfants ni à leurs familles, mais à un véritable échec de la société. Il est primordial de rejeter le "mythe" selon lequel l'activité physique permettrait d'échapper aux conséquences néfastes pour la santé de la malbouffe. Les taux d'obésité sont en constante progression, notamment dans certaines régions où la prévalence de la sous-nutrition coexiste avec l'obésité.
Appel à des mesures gouvernementales contraignantes
Face à cette situation alarmante, l'Unicef en appelle aux gouvernements pour mettre en place des mesures contraignantes. Il est nécessaire d'imposer des restrictions publicitaires, des taxes sur les boissons sucrées et les aliments nocifs, un meilleur étiquetage diététique, ainsi que des politiques visant à réorienter le système agroalimentaire vers la production de produits frais et nutritifs.