Nouvelle-Calédonie : l'UPM quitte le FLNKS et soutient l'accord de Bougival
L'Union progressiste en Mélanésie (UPM) a officialisé sa sortie du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) lors de son congrès annuel. Victor Tutugoro, président de l'UPM, a annoncé cette décision à l'issue du congrès qui s'est tenu du 14 au 16 novembre à Goyeta.
Soutien à l'accord de Bougival pour une souveraineté clarifiée

L'UPM se range désormais derrière l'Union nationale pour l'indépendance (UNI) et le Palika, soutenant l'accord de Bougival. Le parti estime que le FLNKS n'est plus l'outil adéquat pour atteindre la souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, dénonçant une radicalisation au sein de l'indépendantisme incompatible avec les valeurs des accords de Matignon et de Nouméa de 1988 et 1998. ## Les motifs de rupture entre certains mouvements nationalistes et le FLNKS
Plusieurs mouvements nationalistes ont rejoint le FLNKS, provoquant des tensions au sein de l'organisation. La nomination d'un nouveau président a également été contestée par certaines organisations. En outre, le retrait de la signature du FLNKS à l'accord de Bougival a été un élément déclencheur de la rupture, selon M Tutugoro.
Le rejet de l'accord de Bougival par le FLNKS
L'accord de Bougival, signé récemment, prévoit la création d'un Etat de Nouvelle-Calédonie avec une nationalité propre. Le FLNKS a refusé de le signer, le jugeant contraire au processus de décolonisation du territoire français du Pacifique Sud. Victor Tutugoro a souligné la nécessité d'ajustements pour ne pas déséquilibrer l'accord.
Consultation citoyenne anticipée sur l'accord de Bougival
La ministre des outre-mer a annoncé une consultation citoyenne anticipée sur l'accord de Bougival en 2026. Cependant, le secrétaire général de l'UPM estime que seuls les inscrits sur la liste électorale spéciale pour la consultation d'autodétermination devraient y participer.
