Nicolas Sarkozy : demande de mise en liberté sous contrôle judiciaire
Nicolas Sarkozy, incarcéré à la prison de Santé depuis le 21 octobre après sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle, attend une décision concernant sa mise en liberté sous contrôle judiciaire devant la cour d'appel de Paris.
La cour d'appel examine la demande de mise en liberté

La cour d'appel de Paris étudie actuellement la demande de mise en liberté sous contrôle judiciaire de l'ancien président français. Le parquet général a requis cette mesure, arguant des risques de concertation frauduleuse et de pression sur les témoins. La décision de la cour est attendue à 13h30.
Une détention inédite pour un ancien président
Nicolas Sarkozy, âgé de 70 ans, a été placé en détention provisoire à la prison de la Santé après sa condamnation à cinq ans de prison ferme. Cette incarcération, inédite pour un ancien président français, a suscité de vifs débats. Sarkozy a fait appel de sa condamnation pour association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. ## Nicolas Sarkozy motivé par la haine
Nicolas Sarkozy, incarcéré pour des faits de corruption, a eu recours à une demande de mise en liberté, arguant d'un motif de "haine". Ses avocats ont soumis cette requête en réaction à son placement en détention.
Une détention justifiée par plusieurs critères
La cour d'appel, chargée de statuer sur la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy, a pris en compte des critères propres à la détention provisoire tels que la protection des preuves, la prévention de pressions ou encore la limitation des risques de fuite. En détention, l'ex-président est placé à l'isolement avec une surveillance renforcée en raison de son statut et des menaces qui pèsent sur lui.
Incertitude avant le procès en appel
La visite du ministre de la justice, Gérald Darmanin, à Nicolas Sarkozy en prison a suscité des critiques de la part de certaines figures du milieu judiciaire. Le maintien en détention de l'intermédiaire Alexandre Djouhri, condamné avec mandat de dépôt, a été justifié par les risques de pressions sur des témoins clés dans l'affaire. Ces décisions ne préjugent pas de l'issue du procès en appel à venir.
