Nicolas Sarkozy libéré sous contrôle judiciaire : Interdiction de contact avec Gérald Darmanin et nouveau procès en vue

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Nicolas Sarkozy libéré sous contrôle judiciaire

La cour d'appel de Paris a décidé que Nicolas Sarkozy sera libéré de la prison de la Santé à Paris après vingt jours de détention provisoire. Il sera placé sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet général.

Interdiction de tout contact avec Gérald Darmanin

En plus de cette décision, la justice a interdit à Nicolas Sarkozy d'entrer en contact avec le garde des sceaux, Gérald Darmanin, qui lui avait rendu visite à la fin d'octobre. Une interdiction de rentrer en contact avec tous les prévenus, le cabinet du garde des sceaux et de quitter le territoire a également été prononcée.

Détention inédite pour un ex-président français

Nicolas Sarkozy avait été condamné à cinq ans de prison ferme dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle. Cette détention est inédite pour un ancien président français et a suscité de vifs débats. ## Nicolas Sarkozy réclame sa libération

Nicolas Sarkozy, incarcéré pour corruption et trafic d'influence, a déposé une demande de mise en liberté peu après son entrée en détention. Les magistrats de la cour d'appel ont examiné cette demande en se basant sur des critères différents de ceux du mandat de dépôt initial.

Des critères stricts pour maintenir la détention

La cour d'appel a rappelé que le maintien en détention d'une personne doit être nécessaire pour protéger des preuves, éviter les pressions ou les fuites, prévenir une récidive, ou assurer la sécurité de l'individu. En prison, Nicolas Sarkozy est placé à l'isolement avec deux officiers de sécurité dans une cellule voisine, en raison de son statut et des menaces qui pèsent sur lui selon le ministre de l'intérieur.

Nouveau procès à venir pour l'ex-président

Le procès en appel de Nicolas Sarkozy, incluant d'autres condamnés, devrait se dérouler à partir du mois de mars. Des critiques ont été soulevées suite à la visite du ministre de la justice, Gérald Darmanin, à l'ex-président en prison, craignant une atteinte à l'indépendance des magistrats.