Les Etats-Unis visent un bateau de narcotrafiquants
Le secrétaire à la défense américain, Pete Hegseth, a annoncé dimanche que l'armée américaine avait mené une frappe contre un navire de narcotrafiquants présumés vendredi dernier. Trois personnes à bord ont été tuées lors de l'opération, qui s'est déroulée dans les eaux internationales.
Trafic de drogue présumé
Selon les services de renseignement américains, le navire ciblé était impliqué dans le trafic illicite de stupéfiants. Il empruntait une route connue pour le trafic de drogue et transportait d'importantes quantités de drogue. Les trois personnes à bord, qualifiées de narcoterroristes par Pete Hegseth, ont été tuées lors de l'attaque. Il affirme qu'ils étaient liés à l'Armée de libération nationale (ELN), un groupe armé colombien. ## Les États-Unis déployent des moyens militaires importants dans les Caraïbes
Le secrétaire à la défense des États-Unis a comparé les cartels en Amérique latine à Al-Qaida, les qualifiant de terroristes dangereux. Il a affirmé que l'armée américaine traitera ces organisations avec la même rigueur que les groupes terroristes internationaux.
Frappes militaires controversées dans les Caraïbes
Les États-Unis ont déployé d'importants moyens militaires, dont des navires et des avions de combat furtifs, dans les Caraïbes pour lutter contre le narcotrafic. Depuis début septembre, ils ont mené sept frappes qui ont entraîné la mort d'une trentaine de personnes. La légalité de ces frappes, menées sans interceptions ni interrogations préalables, suscite des débats.
Accusations et tensions géopolitiques en Amérique latine
Donald Trump a particulièrement visé le Venezuela, accusant le président Nicolas Maduro d'être impliqué dans un trafic de drogue vers les États-Unis. Le Venezuela nie ces accusations et critique Washington pour son utilisation présumée du trafic de drogue comme prétexte pour justifier une ingérence dans ses affaires internes. En outre, le président américain a annoncé la fin des aides financières à la Colombie, accusant le président colombien, Gustavo Petro, de ne pas lutter efficacement contre le narcotrafic.