Frappe américaine contre des narcotrafiquants présumés
Les Etats-Unis ont mené une nouvelle frappe dans le Pacifique contre un navire utilisé par des narcotrafiquants présumés, provoquant la mort de quatre personnes. Cette campagne militaire de Donald Trump suscite des critiques de l'opposition démocrate.
L'armée américaine est accusée de conduire des frappes depuis plusieurs mois contre des embarcations en mer des Caraïbes, causant la mort de 87 personnes, sans preuve de leur lien avec le trafic de drogue. La légalité de ces frappes est remise en question par de nombreux experts.

Critiques contre l'administration Trump
Le Southcom, le commandement américain pour l'Amérique latine et les Caraïbes, a confirmé que le navire visé transportait des stupéfiants illicites, justifiant ainsi l'opération. Cependant, des voix s'élèvent contre ces frappes, notamment après la révélation que des survivants d'une frappe précédente ont été tués dans une seconde salve autorisée par le ministre de la défense. ## Une réunion à huis clos sous haute tension
Lors d'une réunion à huis clos au Capitole, l'amiral Frank Bradley a suscité de vives réactions de la part des élus présents.
Des déclarations controversées
Jim Himes, principal responsable démocrate de la commission du renseignement à la Chambre des représentants, a qualifié les événements de "perturbants". Il a indiqué que l'amiral avait justifié une frappe visant des marins naufragés en raison de leur transport de drogue, tout en précisant qu'ils n'étaient plus en mesure de poursuivre leur mission.
Défense et démenti
De son côté, le républicain Tom Cotton a soutenu la décision de l'amiral, affirmant qu'il n'avait pas reçu l'ordre d'éliminer tous les marins à bord de l'embarcation. Cette action s'inscrit dans le cadre d'une campagne militaire menée par le gouvernement Trump, accusant le président vénézuélien Nicolas Maduro d'être à la tête d'un cartel de drogue, ce que ce dernier nie vigoureusement.
