Musiques électroniques : nouveau Patrimoine culturel immatériel français
Les musiques électroniques, longtemps stigmatisées en France, rejoignent l'inventaire du Patrimoine culturel immatériel français. Cette décision ouvre la voie à une éventuelle candidature à l'Unesco.
Parmi d'autres pratiques culturelles et sociales transmises de génération en génération, telles que la haute couture parisienne ou les comices agricoles du Doubs, les musiques électroniques françaises sont désormais reconnues.

Soutien de la ministre de la Culture à la "French touch"
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a souligné l'importance des musiques électroniques dans le Patrimoine immatériel national. Cette décision fait suite au soutien du président français en juin dernier pour une éventuelle candidature de la "French touch" à l'Unesco.
Réaffirmant l'importance des musiques électroniques, le ministère de la Culture a récemment mis en place un label pour les clubs, considérés comme des "lieux d'expression artistique et de fête". ## Reconnaissance de la musique électronique et de la haute couture par le patrimoine culturel français
Pour Tommy Vaudecrane, président de Technopol, l'inscription de la musique électronique au Patrimoine culturel français est un accomplissement historique. Il souligne l'évolution de cette musique, initialement diabolisée, vers une reconnaissance officielle.
# La haute couture également reconnue
La haute couture, domaine très encadré en France, intègre également le Patrimoine immatériel français. Cette reconnaissance concerne des maisons emblématiques comme Chanel, Dior, Balenciaga et Givenchy, contribuant au rayonnement culturel et économique de la France.
La France a déjà fait inscrire de nombreuses pratiques culturelles à l'Unesco, telles que la baguette de pain, l'équitation traditionnelle, les parfums de Grasse, les fest-noz bretons ou encore la musique gwoka guadeloupéenne et le chant maloya réunionnais.
