Nouveau site annoncé pour le Musée-mémorial du terrorisme : fin du projet à Suresnes

Date de publication

Media file: 01K4M/XHYFX/E8B84/1DF3J/NKD2Y/V/01K4MXHYFXE8B841DF3JNKD2YV.png

Projet du Musée-mémorial du terrorisme : abandon du site de Suresnes

Le Musée-mémorial du terrorisme ne sera pas installé à Suresnes (Hauts-de-Seine) comme prévu, mais un nouveau site en Ile-de-France sera annoncé d'ici la fin du mois de septembre. Cette décision fait suite à une réunion à l'Elysée entre des conseillers d'Emmanuel Macron et les responsables du projet.

Nouvelle proposition de l'Elysée pour le Musée-mémorial du terrorisme

Selon l'historien Henry Rousso, président de la mission de préfiguration du musée, l'Elysée a proposé "trois à quatre" lieux relevant du ministère des armées en région parisienne, dont un à Paris intra-muros, en remplacement du site de Suresnes. Cette décision a été motivée par le coût élevé du site initial.

Annonce du nouveau site prévue en septembre

Le choix du nouveau site, moins onéreux que celui de Suresnes en raison de travaux moins importants à réaliser, devrait être dévoilé fin septembre, à l'approche du dixième anniversaire des attentats du 13 novembre 2015. L'Elysée n'a pas encore réagi à cette information. ## Problèmes de budget pour la construction d'un musée-mémorial

La construction du musée-mémorial à l'emplacement d'une ancienne école de plein air sur la colline du mont Valérien, près de Paris, a été perturbée par des problèmes budgétaires importants. En effet, la restauration du bâtiment historique absorbait quasiment tout le budget des travaux, selon M. Rousso.

Un projet annoncé en 2018 par M. Macron

Initialement prévu pour être achevé en 2027, ce musée-mémorial a été annoncé en 2018 par le président Macron. Son objectif est de rendre hommage aux victimes du terrorisme en France et à travers le monde. Financé par quatre ministères, dont la justice, la culture, l'intérieur et les armées, le musée vise également à retracer l'histoire du terrorisme à l'échelle internationale.

Malgré les difficultés rencontrées, le président Macron a réaffirmé sa volonté de mener à bien ce projet après que le gouvernement de Michel Barnier ait abandonné l'idée en novembre 2024 pour des raisons économiques, provoquant la colère de plusieurs associations de victimes.