Insurrection djihadiste au Mozambique : un vrai succès touristique
Ah, le Mozambique, ses plages de sable fin, ses attaques djihadistes... Attendez, quoi ? Près de 60 000 personnes ont décidé de partir en vacances improvisées à cause des gentils membres d'un groupe affilié à l'Etat islamique. Rien de tel pour pimenter un séjour !
Les chiffres qui donnent le tournis : divertissement garanti !
D'après une agence de l'ONU, la province du Cabo Delgado est devenue le nouveau hot spot du Mozambique. Entre les attaques et les violences, c'est un vrai succès ! Le groupe affilié à l'EI s'est même permis cinq petites attaques depuis fin juillet, histoire de ne pas laisser les touristes s'ennuyer.
Tourisme de l'extrême : une aubaine pour l'Organisation internationale pour les migrations
Avec plus de 57 000 personnes déplacées entre le 20 juillet et le 3 août, la région a retrouvé une activité économique digne des plus grandes destinations touristiques. C'est sûr, le Mozambique n'a pas fini de nous surprendre avec ses insurrections et ses déplacements massifs de population. Qui aurait cru qu'un pays pouvait rassembler autant de visiteurs en si peu de temps ? ## Des gens continuent d'arriver chaque jour des zones touchées par le conflit
Ah, le Mozambique, destination de rêve pour les vacances cette année ! Des gens continuent d'arriver chaque jour des zones touchées par le conflit, tellement sympa comme ambiance ! Les acteurs humanitaires se préparent à venir en aide à près de 60 000 personnes au cours des prochains jours. Vous avez déjà prévu vos vacances là-bas ?
D’autant que le plan d’intervention humanitaire au Mozambique pour cette année n’est « financé qu’à 19 % »
Ah, le financement des aides internationales, un vrai casse-tête ! Le plan d’intervention humanitaire au Mozambique pour cette année n’est « financé qu’à 19 % ». C'est-y pas beau ça ? On aime faire les choses à moitié, c'est bien connu.
Plus de 6 100 personnes sont mortes depuis le début du conflit
Plus de 6 100 personnes sont mortes depuis le début du conflit, selon l'ONG Armed Conflict Location & Event Data (Acled). Ah, la vie est belle, n'est-ce pas ? Certaines personnes comptent les moutons pour s'endormir, là-bas c'est plutôt les morts... Bonne nuit !