Le ministère de l'intérieur cède face à la pression des syndicats : une victoire pour la liberté de la presse

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Le ministère de l’intérieur renonce à une directive contestée

Le ministère de l'intérieur a décidé de retirer une directive critiquée par les organisations de journalistes en raison de craintes concernant les violences urbaines. Cette décision a été annoncée dans le cadre d'une audience au Conseil d'Etat, suite à une plainte déposée par le syndicat SNJ-CGT.

Une directive révisée et renommée

Une nouvelle version du texte, désormais intitulée "Guide opérationnel des violences urbaines", a été adoptée et est en cours de diffusion auprès des forces de l'ordre. La formule controversée qui indiquait que le statut des journalistes ne s'appliquait pas dans les situations de violences urbaines a été retirée en raison de son ambiguïté et des malentendus qu'elle a provoqués. ## Recul du ministère de l’Intérieur suite à l’indignation des syndicats

Le SNJ-CGT exprime sa satisfaction

Dans un communiqué, le SNJ-CGT s’est réjoui du recul du ministère de l’Intérieur suite aux réactions indignées des syndicats et organisations de journalistes. Le SNJ-CGT a salué cette première victoire, soulignant que certaines dispositions du texte remis en question visaient à restreindre la liberté d'informer et à priver les journalistes de leur protection inhérente à leur fonction.

Protection de la liberté de la presse en question

Le SNJ souligne les menaces sur la liberté de la presse

Le SNJ, première organisation de journalistes, avait récemment alerté sur les risques pesant sur la liberté de la presse. Certaines dispositions du texte critiqué pouvaient notamment entraver la couverture journalistique des événements, en particulier concernant d'éventuelles dérives policières. Malgré les arguments du ministère de l'Intérieur affirmant que le texte initial ne visait pas à porter atteinte aux droits de la presse, le SNJ reste vigilant sur la protection de la liberté d'informer.