## Du président rebelle à la star de la pâtisserie : la chute de Milorad Dodik

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Encore un politique qui se prend pour une star de la série Orange is the new black

Le chef des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, a été condamné à un an de prison pour non-respect des consignes d'un envoyé international. On lui a gentiment précisé qu'une peine de prison n'était pas un passe-droit pour exercer ses fonctions de président pendant six ans. Mais bon, si ça se trouve, il va demander un plateau repas dans sa cellule en guise de compensation.

Après l'interdiction d'exercice, un stage en pâtisserie ?

Milorad Dodik, 66 ans, doit maintenant se reconvertir en pâtissier pendant six ans, car il a été déchu de ses fonctions de président de la Republika Srpska. On attend avec impatience les recettes qu'il concoctera derrière les barreaux. Qui sait, son gâteau préféré sera peut-être une "tarte à la diplomatie ratée".

Il semblerait que la série "Prison Break" ait trouvé son prochain scénario

La décision de la commission électorale peut encore être contestée en appel, mais une chose est sûre : Milorad Dodik risque de devoir affronter des murs plus solides que ceux des institutions politiques. Il aurait peut-être mieux fait de réviser ses notions de respect envers les envoyés internationaux, cela lui aurait évité une reconversion forcée en pâtissier derrière les barreaux. ## Milorad Dodik, le rebelle de la RS

Le célèbre Milorad Dodik, maître incontesté de la République serbe de Bosnie depuis 2006, a de nouveau défrayé la chronique en rejetant en bloc le jugement en appel le condamnant pour avoir promulgué des lois interdisant l'autorité du haut représentant international en Bosnie-Herzégovine et les jugements de la Cour constitutionnelle. Un vrai révolutionnaire, ce Dodik !

Une condamnation politique, vraiment ?

Bien sûr, selon l'avocat de M. Dodik, cette décision de justice est juste un coup monté de l'Union européenne et une manoeuvre politique destinée à déstabiliser l'entité serbe. Ça ne pouvait pas être juste parce que, comme chacun sait, Milorad Dodik n'a jamais commis le moindre acte criminel de sa vie et son procès était un pur spectacle théâtral pour amuser la galerie.

Un haut représentant illégal ?

Et puis, qui est ce haut représentant international, Christian Schmidt, pour se permettre de venir dicter sa loi en Bosnie-Herzégovine ? Milorad Dodik a bien raison de dire que sa nomination est illégale et que seul le Conseil de sécurité de l'ONU pourrait légitimer sa présence. Après tout, pourquoi respecter l'accord de paix de Dayton quand on peut faire sa propre loi ? Dodik, le justicier des Balkans !