Militants identitaires condamnés pour injures contre Aya Nakamura : des peines allant jusqu'à 3 000 euros

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Condamnation de militants identitaires pour injures contre Aya Nakamura

Mercredi 17 septembre, dix militants identitaires ont été condamnés à des amendes allant jusqu’à 3 000 euros par le tribunal correctionnel de Paris. Ils étaient poursuivis pour avoir posté une photo d'une banderole à connotation raciste contre la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris.

Qualification des faits par le tribunal

Le tribunal a requalifié les faits, estimant qu'il ne s'agissait pas de provocation à la haine en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion comme initialement accusé. Il a considéré qu'il s'agissait d'une injure publique aggravée, une infraction moins grave. Les amendes varient de 2 000 à 3 000 euros, avec ou sans sursis. Trois personnes ont été relaxées. ## Trois militants relaxés après une affaire controversée

Le 9 mars 2024, trois militants du groupuscule identitaire Les Natifs ont été relaxés après avoir publié une banderole controversée à Paris.

Des propos hautement critiqués

Les membres du groupuscule avaient critiqué la chanteuse Aya Nakamura et exprimé des propos considérés comme racistes et discriminatoires.

Réquisitions de peines controversées

Lors de l'audience, la procureure avait réclamé des peines allant jusqu'à quatre mois de prison ferme, dénonçant la rhétorique haineuse des militants.