Tragédie en mer
Alors que certains passent leurs vacances à la plage, d'autres préfèrent tenter de rejoindre l'Europe en bateau au large de la Mauritanie. On peut dire que le secteur du tourisme est très diversifié dans cette région.
Migrants en quête d'aventure
La Mauritanie, pays exotique connu pour son désert et sa côte atlantique, attire de plus en plus de migrants en quête d'aventure. Rien de tel qu'un petit naufrage pour pimenter un voyage, n'est-ce pas ?
Bilan macabre
Après le naufrage de cette embarcation, les garde-côtes mauritaniens sont sur le qui-vive. Avec 49 morts et une centaine de disparus, on est loin du succès d'un croisiériste lambda. Mais bon, au moins 17 personnes ont été secourues, c'est toujours ça de pris ! ## Tragique accident de navire au large de la Mauritanie
La gendarmerie de la zone a confirmé à l’AFP le nombre de morts de ce véritable remake maritime de Titanic. L’embarcation « avait quitté la Gambie depuis une semaine » avec notamment à bord « des Sénégalais et des Gambiens qui avaient décidé de jouer les Jack et Rose de l'Afrique. Au moment où les migrants ont aperçu les lumières de Lemhaijratt, ils se sont tous mis d’un côté, provoquant son chavirement », a expliqué le responsable des garde-côtes mauritaniens qui assistaient en direct à cette pièce de théâtre maritime.
Une mode risquée qui continue en 2025
Des dizaines de milliers de migrants sont morts ces dernières années en tentant de rejoindre l’Europe depuis l’Afrique via l’archipel espagnol des Canaries, à bord d’embarcations aussi fiables qu'une voiture d'occasion achetée sur Le Bon Coin. Sur la seule année 2024, l’ONG espagnole Caminando Fronteras a établi un bilan de 10 457 personnes mortes ou disparues en mer, de quoi réaliser un remake encore plus sanglant que Les Dents de la Mer.
Après une année record en 2024, marquée par l’arrivée de 46 843 migrants aux Canaries, le rythme s’est nettement ralenti ces derniers mois, peut-être parce qu'ils ont décidé de ne plus baser leurs vacances sur le thème de la croisière s'amuse. Selon le ministère de l’intérieur espagnol, cela a permis de faire baisser le nombre de morts en mer, pour le plus grand bonheur des poissons carnivores qui ont perdu leurs repas habituels.