Expulsions de migrants africains par les Etats-Unis
L'ONG Human Rights Watch (HRW) a critiqué les expulsions de détenus par les Etats-Unis vers des pays africains, qualifiant les accords de "opaques" et contraires au droit international.
Refus d'accueil des migrants expulsés

L'Eswatini, le Ghana, le Rwanda et le Soudan du Sud ont récemment accepté d'accueillir des personnes expulsées par les Etats-Unis dans le cadre d'un programme de l'administration Trump visant à renvoyer des migrants sans papiers. HRW dénonce ces accords et souligne l'absence de transparence.
Accords critiqués pour leur opacité
HRW a mis en lumière un accord secret entre les Etats-Unis et l'Eswatini, accordant une aide financière de 5,1 millions de dollars en échange de la réception de jusqu'à 160 personnes. Ces pratiques vont à l'encontre des principes du droit international selon l'ONG. ## Contestation des détentions à Eswatini
Des avocats et des groupes de la société civile d’Eswatini ont saisi la justice pour contester la légalité des détentions de prisonniers politiques dans une prison de haute sécurité de Matsapha, tristement célèbre pour sa surpopulation.
Opacité des accords sur les transferts
Human Rights Watch a déclaré avoir pris connaissance d'accords conclus avec les Etats-Unis et le Rwanda pour le transfert de personnes expulsées. Ces accords, jugés opaques, suscitent des inquiétudes quant au respect du droit international et à l'instrumentalisation de la souffrance humaine pour dissuader la migration.
Appel à la transparence et à la protection des droits humains
HRW a exhorté les gouvernements africains à divulguer les termes de ces accords, à autoriser l'accès à des observateurs indépendants et à garantir qu'aucune personne expulsée ne soit renvoyée dans un pays où elle pourrait être maltraitée. Une annulation des accords existants a également été demandée pour éviter la complicité des gouvernements africains dans les violations des droits humains perpétrées par l'administration Trump.