Révélation des mains rouges : Quand la dégradation devient une arme étrangère.

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Affaire des mains rouges au Mémorial de la Shoah

Quatre hommes bulgares seront jugés à Paris dans cette affaire révélant des tentatives de déstabilisation étrangère en France

Le procès de quatre Bulgares accusés d'avoir tagué des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah à Paris en mai 2024 s'est ouvert. Cette affaire s'inscrit dans une série de stratégies de déstabilisation étrangère visant à créer des tensions et divisions au sein de la société française.

Des actes de dégradation préoccupants

La procureure de Paris a souligné neuf affaires liées à des ingérences étrangères, incluant notamment les étoiles de David taguées et les cercueils déposés en juin 2024 à la tour Eiffel. Trois des prévenus sont en détention provisoire, tandis qu'un mandat d'arrêt a été émis à l'encontre du quatrième, toujours en fuite. Ils encourent jusqu'à sept ans de prison et 75 000 euros d'amende pour dégradations en réunion et association de malfaiteurs.

Tags de mains rouges au Mémorial de la Shoah

En mai 2024, des tags représentant des mains rouges ont été peints sur le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah à Paris, rappelant des événements historiques sensibles. Cet acte déplorable s'inscrit dans une série de provocations ayant pour objectif de perturber l'ordre public en France. ## Identification des suspects et fuite

Les suspects ayant apposé des pochoirs sur le Mémorial de la Shoah ont été identifiés grâce à divers éléments, tels que l'analyse des images de vidéosurveillance et de leurs lignes téléphoniques. Trois d'entre eux ont rapidement pris la fuite en prenant un bus pour Bruxelles, puis un vol pour Sofia.

Hypothèse d'une action de déstabilisation

Lors de l'information judiciaire, l'hypothèse selon laquelle cette action pourrait correspondre à une stratégie de déstabilisation de la France orchestrée par les services de renseignement russes a été évoquée par le parquet. Il s'agirait d'une action visant à diffuser de fausses informations et à diviser l'opinion française en s'appuyant sur des "proxies".

Instrumentalisation de l'affaire sur les réseaux sociaux

Le service Viginum chargé de lutter contre les ingérences numériques étrangères a observé une instrumentalisation de cette affaire sur le réseau social X par des acteurs liés à la Russie. Cette opération aurait été menée par le dispositif d'influence russe RRN à travers un réseau de comptes inauthentiques sur Twitter et un pseudo-média français intitulé "Artichoc" créé par RRN.