Quatre nouveaux médicaments à éviter selon la revue Prescrire : les risques à connaître

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Quatre nouveaux médicaments à éviter selon la revue "Prescrire"

Chaque année, la revue Prescrire publie une liste de médicaments qu'elle recommande fortement d'éviter en raison des risques potentiels qu'ils représentent. Cette année, quatre nouveaux traitements ont été ajoutés à cette liste, couvrant divers domaines médicaux tels que la gynécologie et la pneumologie.

Des effets indésirables disproportionnés

Ces médicaments exposent les patients à des effets indésirables disproportionnés par rapport à leur efficacité clinique, selon Prescrire. Bien que certains spécialistes soulignent l'indépendance de la revue, d'autres remettent en question l'exclusion de médicaments pouvant soulager des affections pour lesquelles peu d'alternatives existent.

Les quatre nouveaux médicaments à éviter

L'un de ces médicaments, l'andexanet alpha de la société américaine Alexion, est destiné à traiter des hémorragies graves à l'hôpital mais pourrait provoquer des problèmes cardiovasculaires. Les trois autres médicaments, dont le fézolinétant commercialisé sous le nom Veoza, sont à prendre régulièrement pour certaines affections chroniques et ne sont pas remboursés en France. ## Un traitement de la ménopause remis en question

Le traitement non hormonal utilisé pour soulager les bouffées de chaleur chez les femmes ménopausées est pointé du doigt par Prescrire en raison des risques de graves hépatites qu'il pourrait entraîner.

Selon la gynécologue Anne Gompel, spécialiste des traitements de la ménopause, il est crucial de modérer l'enthousiasme entourant ce nouveau médicament malgré son utilité potentielle pour les femmes chez qui les traitements hormonaux sont déconseillés.

Des médicaments remis en cause

Prescrire met également en garde contre le géfapixant, destiné aux patients souffrant de toux chronique et réfractaire, en raison de ses effets indésirables sur le goût et des préoccupations concernant les risques de pneumonie associés.

Quant à la chondroïtine, utilisée pour lutter contre l'arthrose, l'efficacité de ce traitement est mis en doute par Prescrire en raison du manque de preuves, malgré des réactions allergiques graves observées dans de rares cas.