Réaction du Medef face à une éventuelle augmentation des impôts des entreprises
Le président du Medef, Patrick Martin, a averti d'une possible « grande mobilisation patronale » en cas d'augmentation des impôts des entreprises dans le cadre du budget 2026. Il a critiqué la taxe Zucman réclamée par la gauche, la qualifiant de « forme de spoliation ».
Position du président du Medef face à cette situation

Patrick Martin a déclaré que les entreprises ne pouvaient pas supporter de nouveaux impôts ou des hausses d'impôts supplémentaires. Il a souligné l'urgence de relancer l'investissement et a annoncé une éventuelle mobilisation patronale au-delà du Medef, avec des adhérents « très inquiets ».
Il a précisé que cette mobilisation se ferait sous forme de réunions massives, sans descendre dans la rue, regroupant des milliers de chefs d'entreprise de divers profils pour exprimer leur refus d'être la variable d'ajustement de politiques contraires à l'intérêt économique du pays.
Patrick Martin a également souligné que les entreprises françaises étaient parmi les plus imposées de l'OCDE, avec 13 milliards d'euros de prélèvements supplémentaires en 2025, regrettant le non-aboutissement de la promesse de baisse de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. ## Réactions du patronat aux propositions économiques du Parti socialiste
Le grand patron a exprimé son opposition à la taxe sur les très hauts patrimoines dite « Zucman » réclamée par la gauche. Il estime que cette mesure serait un frein à l'investissement et mettrait en péril les entreprises.
Critiques des propositions budgétaires du Parti socialiste par le Medef
Patrick Martin du Medef a jugé les propositions budgétaires du Parti socialiste comme ayant un effet récessif. Il appelle à des économies sur les dépenses sociales et les frais de fonctionnement plutôt que d'augmenter la fiscalité.
Réaction du Medef à la suppression de jours fériés et aux critiques envers François Bayrou
Le Medef s'oppose à la suppression de deux jours fériés et critique la tendance de François Bayrou à travailler de manière isolée.