La polémique autour de la prime à l’accouchement de la maternité de Saint-Amand-Montrond
Quatre syndicats de médecins hospitaliers critiquent le projet de la ville de Saint-Amand-Montrond de proposer une prime de 1 000 euros aux femmes venant accoucher dans la maternité menacée de fermeture. La maternité est en-dessous du seuil de 300 accouchements par an, mettant en doute son expertise pour éviter les complications.
Des arguments contre l'incitation financière à choisir une maternité

Les syndicats soulignent que le choix d'une maternité ne devrait pas être influencé par une récompense financière, mais plutôt par des critères de sécurité et d'expertise médicale. Ils estiment que la fermeture d'une maternité ne devrait pas être basée sur des raisons économiques, mais plutôt sur des considérations de sécurité pour les patientes et les nouveau-nés. ## Décisions cruciales en attente
La communauté de communes et le conseil municipal de Saint-Amand se prononceront prochainement sur l'avenir de la maternité de la ville. Le maire souhaite réduire l'évasion des patientes vers des établissements plus importants.
Inquiétudes des syndicats de médecins
Les syndicats de médecins hospitaliers expriment leurs préoccupations quant au rythme d'accouchements de la maternité de Saint-Amand. Ils soulignent le manque d'expertise pour anticiper d'éventuelles complications graves nécessitant une prise de décision rapide impliquant différentes disciplines médicales.
Appel à la transformation des petites maternités
Les syndicats réclament la transformation des petites maternités en centres de périnatalité de proximité, avec une centralisation des accouchements dans des salles sécurisées et très actives. La maternité de Saint-Amand, qui ne respecte pas le seuil minimal de 300 accouchements par an, fait partie des établissements signalés par la Cour des comptes pour leurs difficultés à recruter et maintenir du personnel qualifié.
