Martine Vassal se porte candidate aux élections municipales de Marseille
Martine Vassal, présidente divers droite du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille Provence, a officiellement annoncé sa candidature aux élections municipales de Marseille. Elle a fait cette déclaration lors d'une manifestation politique locale, affirmant sa volonté de reprendre la ville aux mains de la gauche.
Priorités et propositions de campagne

Martine Vassal a mis en avant la sécurité et l'économie comme ses priorités pour la ville de Marseille. Dans un discours orienté vers la droite, elle a souligné la nécessité de l'ordre et de l'autorité, tout en promettant la mise en place d'un arrêté anti-mendicité, le renforcement de la police municipale et de la vidéo-protection en cas d'élection en mars 2026.
Contexte électoral à Marseille
À Marseille, où le maire sortant Benoît Payan n'a pas encore officialisé ses intentions, Martine Vassal devient la deuxième candidate sérieuse et la première femme à se lancer dans la course aux élections municipales de 2026. Les enjeux seront importants dans cette ville où la politique locale est très disputée. ## Enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et corruption
Une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, trafic d’influence et corruption a été ouverte en février 2025 à l’encontre d'une candidate. Cette procédure, confiée à la section économique et financière (Ecofin) de Marseille, fait suite à un signalement adressé à la justice par un ancien directeur de services du conseil départemental, Erwan Davoux, en janvier 2025.
Les accusations et la réponse de la collectivité
Erwan Davoux a détaillé à la justice une série de faits présumés illégaux concernant des voyages à l’étranger payés par la collectivité, une gestion clientéliste des subventions départementales et l’emploi d'un collaborateur présenté comme le concubin de Martine Vassal, qui est contraire à la loi selon lui. En réponse, la collectivité a justifié les voyages à l’étranger et ses choix politiques concernant les subventions, affirmant les attribuer sans discrimination géographique ou communautaire. L'avocat de la collectivité a qualifié Erwan Davoux de « lanceur de rumeurs » et a nié toute relation conjugale entre le directeur de cabinet de la présidente et Martine Vassal.
Malgré ces affirmations, la justice a décidé d'enquêter sur ces éléments.