Le Maroc, terre de liberté d'expression ou de prison pour t-shirts trop audacieux ?

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La liberté d'expression selon le Maroc

Ah, le Maroc et sa liberté d'expression si chèrement protégée ! On peut dire que le pays sait comment accueillir chaleureusement ses militants féministes. Ici, on n'est pas là pour rigoler avec les inscriptions sur les t-shirts.

Une photo qui fait jaser les réseaux sociaux

Ibtissame Lachgar, militante bien connue pour ses combats en faveur des droits des femmes et des LGBTQ+, s'est retrouvée avec des ennuis après avoir posté une photo un peu trop audacieuse à leur goût. On ne peut pas dire qu'ils ont vraiment apprécié l'association de "Allah" et "is lesbian" sur son t-shirt.

Quand l'humour ne passe pas

Il semblerait que les internautes n'aient pas vraiment saisi l'humour de la situation. Certains sont même allés jusqu'à demander l'arrestation de la militante, rien que ça. On peut dire qu'il ne fait pas bon plaisanter sur les réseaux sociaux au Maroc. Qui a dit que l'humour était universel ? ## Ibtissame Lachgar, la rebelle du t-shirt féministe

Ah, les joies des réseaux sociaux ! Ibtissame Lachgar, militante bien connue, s'est fait remarquer en portant un t-shirt "féministe bien connu" (traduction : qui dérange les bien-pensants). Résultat ? Des milliers de menaces de viol, de mort et même d'appels au lynchage et à la lapidation. Rien que ça !

Une enquête pour la rebelle ?

Le procureur du roi près le tribunal de première instance de Rabat n'a pas rigolé en apprenant cette histoire. Il a décidé d'ouvrir une enquête et de placer en garde à vue la rebelle en question. Parce que rigoler avec la religion islamique, c'est pas franchement recommandé au Maroc. "Des expressions offensantes envers Dieu" ? Vraiment ? On sait que la mode est au blasphème, mais quand même.

Une peine de prison pour un t-shirt ?

Le code pénal marocain, toujours plein de surprises, prévoit une jolie petite peine de six mois à deux ans de prison et - pourquoi se priver? - une amende pouvant s'élever jusqu'à 20 000 à 200 000 dirhams. Ah, c'est sûr que ça va lui apprendre à rigoler avec les religions ! Allez, on va attendre la suite de cette affaire pour voir si la rebelle pourra ressortir son t-shirt féministe un jour.