Retrait des troupes à Los Angeles : une victoire saluée par les autorités

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Retrait des marines à Los Angeles

Le ministère américain de la défense annonce le retrait des 700 marines déployés à Los Angeles durant les manifestations de juin contre la politique migratoire de Donald Trump.

Contribution à la restauration de l'ordre

Le président avait mobilisé ces marines en renfort de la garde nationale lors de manifestations pacifiques mais parfois violentes. Leur présence était un symbole de la fermeté face au non-respect de la loi.

Levée du couvre-feu à Los Angeles

Suite au retrait des marines, le couvre-feu instauré par la maire de Los Angeles a pu être levé dès le 17 juin, marquant la fin des heurts qui avaient éclaté lors des protestations contre la politique migratoire de Trump. ## Retrait de la garde nationale à Los Angeles : une victoire saluée par les autorités locales

Mme Bass s'est félicitée de ce retrait dans une publication sur le réseau social X, qualifiant cette décision de "nouvelle victoire" pour la ville. Le Pentagone avait déjà annoncé la semaine dernière le retrait d'environ la moitié des quelque 4 000 militaires de la garde nationale déployés à Los Angeles.

Appel au retrait complet de la garde nationale : une demande réitérée par le gouverneur de Californie

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a une nouvelle fois appelé, lundi, au retrait complet des troupes. Il a estimé que "les femmes et les hommes de la garde nationale de Californie méritent mieux que de continuer à servir de marionnettes dans le théâtre politique de Trump". Il a ajouté qu'il n'y avait jamais eu besoin de déployer l'armée contre des civils à Los Angeles.

Déploiement de la garde nationale sans autorisation : une situation inédite depuis 1965

Le déploiement de la garde nationale sans l'approbation du gouverneur de l'État, qui a aussi autorité sur ce corps militaire de réserve, était une première depuis 1965 aux États-Unis. Los Angeles est sous le feu des critiques de Donald Trump, qu'il accuse de protéger les migrants sans statut légal de l'intervention de la police fédérale de l'immigration. Le président américain a fait de la lutte contre l'immigration clandestine une priorité absolue, évoquant une "invasion" des États-Unis par des "criminels venus de l'étranger" et communiquant abondamment sur les expulsions d'immigrés.