Vives tensions au Maroc: manifestations autorisées mais réprimées violemment

Date de publication

Media file: 01K6H/DXKVQ/1SS5T/TRT55/WNCDG/T/01K6HDXKVQ1SS5TTRT55WNCDGT.png

Manifestations autorisées pour la première fois dans plusieurs villes du Maroc

Des manifestations autorisées pour la première fois se sont déroulées le mercredi 1er octobre au soir dans plusieurs villes du Maroc. Certaines de ces manifestations ont été émaillées de violences, marquant le cinquième jour de protestations pour de meilleurs systèmes d’éducation et de santé.

Deux personnes décèdent lors d'une tentative d'assaut contre un poste de gendarmerie

Deux personnes sont mortes, mercredi soir, alors qu'elles tentaient avec d'autres de prendre d'assaut un poste de gendarmerie dans le sud du Maroc. Les autorités locales ont indiqué que des gendarmes ont dû faire usage de leurs armes pour repousser une attaque menée par des groupes d'individus désireux de s'emparer de munitions, de matériels et d'armes de service.

Dans la commune rurale de Sidi Bibi, près d'Agadir, des bureaux au siège de la municipalité ont également été incendiés par des manifestants. ## Actes de vandalisme lors de manifestations non autorisées au Maroc

Des actes de vandalisme ont été signalés dans des petites villes comme Kelâat M’Gouna (Sud) suite à des manifestations non autorisées, selon des sources concordantes.

Violences et interpellations lors des heurts avec les forces de l’ordre

Des heurts ont éclaté entre les forces de l’ordre et des manifestants non autorisés à Oujda (Est) et Inzegane, en banlieue d'Agadir (Sud), menant à l'arrestation de plus de 400 personnes et blessant près de 300 individus, principalement des forces de l'ordre.

Jugement imminent pour les personnes arrêtées lors des manifestations

97 personnes, dont trois placées en détention, seront jugées pour leur participation aux manifestations, avec un procès prévu pour le 7 octobre. Le collectif GenZ 212, à l'origine des manifestations, s'est excusé pour les violences survenues.