Manifestations au Timor oriental contre l'achat de voitures pour les députés
La jeunesse timoraise exprime son opposition à un projet jugé déconnecté des réalités sociales du pays
Les protestations se poursuivent à Dili, la capitale du Timor oriental, avec plus de 2 000 manifestants, dont de nombreux étudiants, manifestants devant le Parlement. La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule pour la deuxième journée consécutive. Les manifestants ont exigé l'arrêt du projet controversé visant à fournir une voiture à chaque membre du Parlement, brûlant des pneus et une voiture officielle près du bâtiment. Certains partis politiques ont également exprimé leur opposition à cet achat, estimant qu'il ne servait pas l'intérêt public. ## Manifestations à Timor Oriental
Le gouvernement du premier ministre, Xanana Gusmao, reste silencieux face aux revendications des manifestants à Timor Oriental. Le président, José Ramos-Horta, a prévenu qu'il n'y aurait « aucune tolérance » envers tout acte de violence ou vandalisme lors des manifestations.
Des protestations pacifiques
José Ramos-Horta a appelé à des manifestations pacifiques, soulignant qu'il est possible de protester contre le gouvernement ou le Parlement sans recourir à la violence. Les manifestants réclament notamment l'annulation d'un programme d'acquisition de voitures de luxe, déclenchant la colère des étudiants dans un pays où une grande partie de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Défis socio-économiques à relever
Timor Oriental, indépendant depuis 2002, fait face à des défis socio-économiques importants, avec des niveaux élevés d'inégalités, de malnutrition et de chômage. Le pays reste fortement dépendant de ses ressources naturelles, principalement le pétrole et le gaz, avec peu de diversification dans d'autres secteurs économiques.