Manifestations massives contre l'abattage des bovins en cas de dermatose nodulaire: les agriculteurs se mobilisent

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Manifestations contre l'abattage des bovins en cas de dermatose nodulaire

Mercredi 3 décembre, plusieurs centaines d'agriculteurs se sont mobilisés dans différents départements pour protester contre l'abattage massif des troupeaux de bovins en cas de dermatose nodulaire contagieuse. La Confédération paysanne et la Coordination rurale ont appelé à manifester devant les préfectures pour dénoncer cette politique jugée « destructrice ».

Réaction des éleveurs

Les éleveurs, soutenus par ces syndicats, contestent vigoureusement cette mesure d'abattage total des troupeaux dès qu'un cas de DNC est détecté. Pour stopper la maladie, transmise par des insectes piqueurs et non dangereuse pour l'homme, les autorités imposent cette mesure radicale. Devant les préfectures, les manifestants brandissaient des banderoles disant « L'État tue nos vaches et nos éleveurs » ou encore « Pas touche à nos troupeaux ».

Réaction après un cas contesté

La mobilisation des agriculteurs a été renforcée après l'euthanasie de 83 bovins dans une ferme du Doubs, malgré leur vaccination. Cela a suscité une indignation et une mobilisation intense de la part des professionnels agricoles, avec environ 300 manifestants présents. Dans les Pyrénées-Orientales, une centaine de manifestants ont également tenté de s'opposer à l'abattage d'une partie du troupeau. ## Une stratégie de gestion contestée

L'éleveuse Marion Debats et le coprésident de la CR 47, José Pérez, ont exprimé leur désaccord face à la politique d'abattage total mise en place pour lutter contre la fièvre catarrhale ovine.

Réponse de la ministre de l'agriculture

La ministre de l'agriculture, Annie Genevard, a défendu la stratégie sanitaire déployée en France, notamment l'abattage massif des animaux dans les foyers touchés par l'épizootie. Elle a souligné les résultats positifs obtenus dans plusieurs départements, tout en reconnaissant la douleur causée aux éleveurs.