Importante manifestation à Londres
Environ 110 000 personnes se sont rassemblées à Londres en réponse à l'appel de Tommy Robinson, une figure de l'extrême droite britannique. Le rassemblement portait sur des revendications diverses, allant de la liberté d'expression à la démission du premier ministre travailliste Keir Starmer.
Présence policière renforcée

La police de Londres a déployé plus d'un millier d'agents pour veiller à ce que les manifestations se déroulent pacifiquement. Des images aériennes ont montré un grand nombre de drapeaux britanniques et anglais dans les rues, alors que les revendications traitaient également de l'immigration illégale.
Tommy Robinson à l'origine du rassemblement
Tommy Robinson, fondateur de l'ancien groupe English Defence League, a appelé à cette mobilisation en mettant en avant des thématiques telles que la liberté, l'enfance ou encore l'influenceur conservateur américain Charlie Kirk. ## Tommy Robinson, figure controversée de l’extrême droite, doit à nouveau comparaître en octobre 2026
Tommy Robinson, connu pour ses positions anti-immigration et anti-islam, a été condamné à plusieurs reprises pour troubles à l’ordre public. Emprisonné en 2018 et en 2024, il a récemment été libéré en mai, suscitant le soutien du milliardaire américain Elon Musk.
Mobilisations de ses partisans et débat sur la liberté d’expression
Des mobilisations de ses partisans ont rassemblé des milliers voire des dizaines de milliers de personnes par le passé. En juillet 2024, entre 20 000 et 30 000 personnes étaient présentes lors d'un rassemblement à Whitehall, coeur du pouvoir politique du pays. Des personnalités de droite et d’extrême droite britanniques et étrangères étaient annoncées, notamment Steve Bannon et Eric Zemmour.
Débat sur la liberté d’expression au Royaume-Uni
La liberté d’expression est au centre d’un débat public au Royaume-Uni, notamment suite à l’arrestation d’un créateur de séries à l’aéroport de Heathrow pour des messages hostiles envers les personnes transgenres. Ce débat, souvent abordé par la droite et l’extrême droite, a également été soulevé suite aux arrestations de manifestants soutenant le groupe Palestine Action, classé comme « organisation terroriste » par le gouvernement.