Manifestation contre l'insécurité et le nouveau gouvernement au Pérou
Au Pérou, un homme a été tué et plus de cent personnes ont été blessées à Lima lors d'une manifestation contre l'insécurité et le nouveau gouvernement. Des milliers de personnes ont défilé mercredi à Lima, Arequipa, Cusco, ou Puno, face à une vague sans précédent d'extorsions et d'assassinats, visant des chauffeurs, des artistes et d'autres milieux, imputés au crime organisé.
Bilan des heurts et réaction du président péruvien
Un homme a été tué et au moins cent personnes blessées à Lima, au Pérou, dans les heurts qui ont éclaté après la manifestation contre le nouveau gouvernement. Le président péruvien par intérim a exprimé ses condoléances et a fait état de cinquante-cinq policiers et vingt civils blessés. La mobilisation fait suite à une crise sécuritaire ayant entraîné la destitution de la présidente Dina Boluarte.
Appel à la mobilisation et répression policière
La mobilisation de mercredi, prévue avant le changement inattendu de gouvernement, a réuni des milliers de personnes protestant contre l'insécurité grandissante causée par les extorsions et les assassinats imputés au crime organisé. Malgré des tentatives de renverser les barrières de sécurité par certains manifestants, la police a dispersé la foule à l'aide de gaz lacrymogènes et a chargé les groupes perturbateurs. ## Tensions lors des manifestations à Lima
Le général Oscar Arriola, porte-parole de la police, a annoncé que quatre agents ont été blessés lors des affrontements qui se sont déroulés récemment. Il a souligné la violence et les agressions dont ils ont été victimes.
Mesures prises par le président José Jeri
Le président José Jeri a déclaré que les caméras de surveillance de la police et de la ville de Lima permettront d'identifier les auteurs des violences lors de manifestations. Il a annoncé des arrestations et affirmé que la loi sera appliquée avec fermeté.
Réactions des organisations féministes
Des organisations féministes se sont jointes aux manifestations pour protester contre le président, accusé de viol. Elles ont brandi des banderoles dénonçant José Jeri comme étant un violeur. Les affrontements ont fait de nombreux blessés parmi les manifestants, les policiers et les journalistes.