Manifestation massive d’extrême droite à Londres
Entre 110 000 et 150 000 personnes se sont rassemblées samedi à Londres pour une manifestation d’extrême droite, à l’appel de Tommy Robinson. Vingt-quatre personnes ont été arrêtées lors de cet événement au cours duquel l'immigration illégale était au premier plan.
Réaction du premier ministre Keir Starmer

Le premier ministre britannique, Keir Starmer, a réagi en affirmant qu'il ne tolérerait pas que des personnes se sentent intimidées en raison de leurs origines ou de leur couleur de peau. Il a souligné l'importance du droit de manifester pacifiquement tout en condamnant les agressions envers les forces de l'ordre.
Des revendications hétéroclites
La manifestation a été présentée comme un soutien à la liberté d'expression, mais a également été marquée par des revendications diverses telles que des appels à la démission du premier ministre travailliste et des discours sur l'immigration illégale. Des personnalités comme Eric Zemmour, Steve Bannon et Elon Musk ont pris la parole lors de cet événement. ## Violence lors d'une manifestation à Londres : 24 personnes arrêtées
La police londonienne a procédé à l'arrestation de vingt-quatre individus à la suite de violences survenues lors d'une manifestation. Ces incidents, qualifiés d'inacceptables, ont impliqué des agressions physiques envers les forces de l'ordre, ainsi que le lancement de projectiles tels que des bouteilles et des fusées éclairantes.
Un leader controversé à l'origine des troubles
Tommy Robinson, fondateur de l'ex-groupuscule English Defence League, a appelé à manifester pour diverses causes controversées, suscitant des mobilisations de partisans en nombre important par le passé. Connu pour ses positions anti-immigration et anti-islam, Robinson a été à plusieurs reprises condamné pour des troubles à l'ordre public.
Le débat sur la liberté d'expression au cœur des préoccupations
La question de la liberté d'expression a été ravivée au Royaume-Uni suite à plusieurs incidents, notamment l'arrestation d'un créateur de séries pour des messages jugés hostiles envers les personnes transgenres. Ce débat, généralement porté par la droite et l'extrême droite, soulève des interrogations sur les limites de l'expression publique dans le pays.