Manifestations et interpellations : Eurolinks accusée de complicité de crimes contre l'humanité

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Interpellation de manifestants à Marseille

Une centaine de manifestants, soutenant la cause palestinienne, ont été interpellés jeudi 2 octobre à Marseille. Ils tentaient de bloquer l'accès au site de l'entreprise d'armement Eurolinks, accusée de vendre des composants militaires en Israël.

Actions devant le site d'Eurolinks

Ces derniers mois, les actions se sont intensifiées devant le site de l'entreprise, visée par une plainte de la Ligne des droits de l’homme pour complicité de crimes contre l’humanité et de génocide à Gaza. Sur les réseaux sociaux, des images montraient des drapeaux palestiniens sur les locaux de l'entreprise. ## Manifestations anti-Eurolinks à Marseille

Ces derniers mois, des actions de protestation ont eu lieu devant le site de l’entreprise marseillaise Eurolinks. Une plainte de la Ligue des droits de l’homme (LDH) a été déposée contre l'entreprise, l'accusant notamment de complicité de crimes contre l’humanité et de génocide.

Accusations graves

La LDH affirme dans sa plainte déposée en juin que Eurolinks fournit des pièces pour fusils-mitrailleurs à l’entreprise israélienne IMI Systems, filiale d’Elbit Systems, réputée être la plus grande entreprise d’armement d’Israël. Ces accusations ont conduit à une série de manifestations et de blocages du site.

Silence de la société

Malgré les demandes répétées de l'Agence France-Presse, Eurolinks n'a pas souhaité répondre aux allégations portées à son encontre. Les actions de protestation contre l'entreprise se sont multipliées, mettant en lumière les préoccupations autour de ses activités et de ses relations avec des entreprises impliquées dans des violations des droits de l'homme.