Manifestation à Marseille : Avertissement pénal pour 112 manifestants et critiques envers le gouvernement

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Avertissement pénal pour 112 manifestants à Marseille

Un groupe de soutiens à la cause palestinienne a été interpellé lors d'une manifestation devant l'entreprise d'armement Eurolinks à Marseille. Ces actions font suite à une plainte déposée contre l'entreprise pour complicité de crimes contre l'humanité et complicité de génocide à Gaza.

Mesures judiciaires prises

Sur les 123 personnes interpellées, 112 ont reçu un avertissement pénal probatoire afin d'éviter des poursuites judiciaires. Trois individus ont fait l'objet d'une composition pénale, tandis que trois autres ont été poursuivis. Trois affaires ont été classées. Deux personnes étaient encore en garde à vue, dont une pour avoir agressé un policier.

Réactions et déclarations

L'avocate Me Mathilde Lanté a dénoncé ces arrestations comme étant arbitraires et survenues dans un contexte de répression importante. Selon la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, le groupe de manifestants avait tenté de bloquer l'accès au site d'Eurolinks à Marseille. ## Plus de cent personnes interpellées lors d'un rassemblement non déclaré

Lors d'un rassemblement non déclaré, plus de cent personnes ont été interpellées et placées en garde à vue pour participation à un attroupement après sommations, ainsi que pour certaines, pour dégradations ou violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, selon la préfecture.

Actions protestataires devant le site d'une entreprise marseillaise

Ces derniers mois, des actions telles que manifestations et collages d’affiches se sont multipliées devant le site d'une entreprise marseillaise. Cette entreprise fait face à une plainte de la Ligue des droits de l’homme (LDH) pour complicité de crimes contre l’humanité et complicité de génocide.

Critiques à l'encontre du gouvernement et de l'entreprise concernée

Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des drapeaux palestiniens sur les locaux de l’entreprise, accompagnés d'inscriptions telles que « Eurolinks assassine les enfants de Palestine » ou encore « Stop arming Israel ». Des voix se sont élevées pour critiquer le gouvernement, l'accusant de complicité en autorisant l'entreprise à acheminer des matériaux pour fabriquer des armes. Une militante de l'Union juive française pour la paix (UJFP) dénonce également un système qui criminalise les opposants.