Rappel de lots de Ludiomil en raison de la présence d'impuretés cancérigènes
L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé mardi 29 juillet le rappel des lots de Ludiomil en raison de la présence d'impuretés type nitrosamine, classé comme probable cancérigène. Cette décision entraînera la non-disponibilité de cet antidépresseur d'ici fin 2026.
Recommandation de remplacement par d'autres antidépresseurs
Suite à ce rappel, l'ANSM recommande de remplacer le Ludiomil par d'autres antidépresseurs tels que l'amitriptyline (Laroxyl et génériques) ou la mirtazapine (Norset et génériques). Actuellement utilisé dans le traitement de 5 000 patients en France, en majorité des personnes de plus de 60 ans, le Ludiomil était prescrit dans les épisodes dépressifs caractérisés.
Suspension de la production et de la distribution depuis fin mars 2025
La production et la distribution du Ludiomil avaient été suspendues fin mars 2025 dans l'attente d'une confirmation, qui est tombée fin juin. Cette décision vise à garantir la sécurité des patients et à éviter tout risque lié à la présence d'impuretés cancérigènes dans ce médicament. ## L'ANSM annonce le rappel de l'antidépresseur Ludiomil
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a révélé la présence d’impuretés de type nitrosamine dans l'antidépresseur Ludiomil, dépassant les normes fixées par les autorités européennes. Ces nitrosamines sont considérées comme potentiellement cancérigènes pour l'homme par le Centre international de recherche sur le cancer.
Rappel des lots et arrêt de la commercialisation
Suite à cette découverte, les lots de Ludiomil sont rappelés et le médicament ne sera temporairement plus disponible sur le marché. La commercialisation de nouveaux lots n'est pas prévue avant la fin de l'année 2026, selon l'ANSM.
Recommandations de l'ANSM aux patients
Dans un communiqué, l’ANSM conseille aux patients sous traitement par Ludiomil de ne pas interrompre leur prise de manière autonome. Il leur est recommandé de consulter leur médecin pour envisager un autre antidépresseur sous ordonnance. En effet, un arrêt brutal du traitement peut engendrer des risques plus importants que l'exposition aux impuretés nitrosamines.