Braquage du Louvre : les voleurs auraient pu être stoppés "à 30 secondes près"
Les responsables de l'enquête au Sénat révèlent
Deux responsables de l'enquête administrative sur la sécurité au Louvre ont déclaré devant la commission de la culture du Sénat que les agents de Securitas ou les policiers auraient pu empêcher la fuite des voleurs "à trente secondes près". Des images de caméra ont enregistré l'arrivée des voleurs, mais n'ont pas été regardées en direct, ce qui a permis aux cambrioleurs de quitter la galerie d'Apollon avec les joyaux de la Couronne.

Des défaillances dans la sécurité du musée
Les conclusions du rapport soulignent une défaillance générale dans la prise en compte des enjeux de sûreté avant le cambriolage. Les failles de sécurité avaient pourtant été identifiées par plusieurs travaux antérieurs, mais les décisions nécessaires n'ont pas été prises pour assurer la sécurité. ## Audit révèle des failles de sécurité au Louvre
Le problème de transmission des audits de sûreté a été souligné par les auteurs de l'enquête administrative sur le musée du Louvre. Un audit réalisé en 2019 par Van Cleef and Arpels, identifiant les faiblesses de la galerie d'Apollon, n'avait pas été porté à la connaissance de la nouvelle direction.
Mesures d'urgence suite aux failles de sécurité
Suite aux conclusions de l'enquête administrative révélant une "sous-estimation chronique" des risques de sécurité au Louvre, des mesures d'urgence ont été prises, telles que l'installation de dispositifs "anti-intrusion". Cependant, ces mesures n'ont pas convaincu les syndicats en raison du manque de nouveaux recrutements.
Auditions à venir au Sénat
La semaine prochaine, la commission du Sénat continuera d'interroger les responsables du Louvre sur les failles de sécurité. L'ancien président du Louvre, Jean-Luc Martinez, sera questionné mardi, suivi de l'actuelle présidente, Laurence des Cars, mercredi.
