Cambriolage au Louvre : Martinez nie toute négligence
L'ancien président du Louvre, Jean-Luc Martinez, a contredit les accusations de négligence concernant la prévention contre le vol au sein du musée. Il a affirmé que la culture de la prévention n'avait pas disparu malgré deux audits de sûreté alarmants qui lui avaient été destinés pendant son mandat.
Une polémique qui épargne Martinez

Alors que la polémique entoure sa successeure, Laurence des Cars, suite au cambriolage du 19 octobre, Jean-Luc Martinez a défendu son action en affirmant que les failles de sécurité avaient été identifiées par des audits menés en 2017 et 2019. Il a argué que des mesures de sécurité avaient été mises en place pendant son mandat, incluant l'installation de caméras périmétriques et d'un PC sécurité centralisé.
Se disant "meurtri" par le cambriolage, Martinez a assuré qu'une cartographie des risques avait été établie dès 2014-2015. Il a rappelé que des mesures avaient été prises dans un contexte marqué par les attentats du 13 novembre et le mouvement des "gilets jaunes". ## Retard des travaux au Louvre en raison de la pandémie de Covid-19
Selon l'ancien dirigeant, les travaux au Louvre ont été retardés en raison de la fermeture de l'établissement pendant dix mois en raison de la pandémie de Covid-19. Il a affirmé qu'il y a eu des difficultés à mettre en œuvre certaines dispositions en raison de cette situation.
Contestation des lacunes du plan de sécurité par l'ancien dirigeant
Interrogé sur les lacunes du plan de sécurité pointées par sa successeure, M Martinez s'est défendu en affirmant que le schéma directeur de sûreté était suffisant. Il a estimé que sa priorité était de le finaliser pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris, bien que la mise en œuvre n'ait pas encore débuté selon la Cour des comptes.
Absence de déperdition d'information lors du passage de relais au Louvre
M Martinez a également contesté toute déperdition d'information lors du passage de relais à sa successeure. Il a assuré qu'il y a eu continuité de service entre leurs deux mandats, mais a souligné les défis liés à la transmission de l'historique d'un établissement public de grande envergure.
