Débat autour de la loi Duplomb
La pétition contre la loi Duplomb dépasse deux millions de signatures
La pétition contre la loi Duplomb, qui prévoit notamment la réintroduction sous conditions d’un pesticide interdit en France depuis 2018, a dépassé, lundi 28 juillet, deux millions de signatures sur le site de l’Assemblée nationale. Cette mobilisation citoyenne ouvre la voie à l'organisation d'un débat à l'Assemblée, mais ne permet pas de revenir sur les dispositions déjà votées.
Pression sur le gouvernement
La pression s'accentue sur le gouvernement, sommé par la gauche, les ONG et une partie de l'opinion publique d'abroger la loi Duplomb. La pétition, relayée sur les réseaux sociaux par des personnalités et des organisations, demande une révision démocratique des conditions dans lesquelles la loi a été adoptée.
Succès de la mobilisation citoyenne
La pétition contre la loi Duplomb a été un succès, dépassant les deux millions de signatures. L'initiatrice de la pétition, Eléonore Pattery, étudiante en master, affirme que ce mouvement prouve que l'intelligence collective existe et qu'elle triomphera. La mobilisation citoyenne montre l'importance des enjeux environnementaux pour la société actuelle. ## Débats autour de l'utilisation d'un pesticide controversé
Les producteurs de betteraves et de noisettes réclament son utilisation, craignant une concurrence déloyale, tandis que les apiculteurs mettent en garde contre ses effets sur les abeilles.
L'avenir incertain d'une loi contestée
Le texte législatif adopté au Parlement fait l'objet de débats intenses, avec une décision du Conseil constitutionnel attendue pour le 7 août. Emmanuel Macron devra ensuite décider de promulguer la loi ou demander une seconde délibération, une requête émanant principalement de la gauche.
Mobilisation citoyenne et position de l'exécutif
Face à une mobilisation citoyenne importante, l'exécutif se montre prudent. Emmanuel Macron attend la décision du Conseil constitutionnel avant de s'exprimer, prônant un équilibre entre science et juste concurrence. La ministre de l'agriculture affirme que le texte sera promulgué malgré les contestations, tandis que d'autres appellent à une saisine de l'Anses pour évaluer les risques. Un débat au Parlement est envisagé, alors que des voix dénoncent une instrumentalisation de la situation par certains groupes politiques.