Laura Loomer fait annuler une embauche à West Point : son influence en question

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Laura Loomer obtient l'annulation d'une embauche dans une académie militaire prestigieuse

Laura Loomer, une influenceuse d'extrême droite, a réussi à faire annuler l'embauche de Jen Easterly, ancienne patronne de l'Agence de cybersécurité américaine CISA, qui devait devenir professeure de sciences sociales à West Point. Cette décision a été prise par le ministère de la défense américain après les accusations de Laura Loomer concernant cette embauche "épouvantable".

Influence et réactions

Laura Loomer, proche de Donald Trump, a une fois de plus illustré son influence en obtenant l'annulation de cette embauche controversée. Connu pour ses positions complotistes et racistes, elle a dénoncé sur les réseaux sociaux l'embauche de Jen Easterly, affirmant qu'il y avait des "taupes" au sein du ministère de la défense.

Réaction rapide

Moins de vingt-quatre heures après les déclarations de Laura Loomer, l'embauche de Jen Easterly a été annulée. Cette affaire met en lumière la capacité de l'influenceuse d'extrême droite à peser sur les décisions politiques et les nominations au sein de l'administration américaine. ## Le ministre adjoint de la défense met fin au recrutement d'une chaire à West Point

Le ministre adjoint de la défense chargé de l’armée de terre, Dan Driscoll, a annoncé mercredi sur le même réseau social « mettre fin » au recrutement de Jen Easterly pour une chaire au sein de la faculté de sciences sociales de West Point. Il exige aussi que l’académie militaire, située près de New York, effectue un « passage en revue complet » de ses procédures d’embauche.

Une décision motivée par des allégations de censure

Dan Driscoll ne dit pas pourquoi le contrat de Jen Easterly est rompu, mais le porte-parole du Pentagone a écrit que l’armée « ne va pas faire des cadets [militaires] des militants de la censure ». Une référence voilée aux allégations, portées par Laura Loomer et certains cercles conservateurs, que la Cisa, alors dirigée par Jen Easterly, s’en serait pris à l’électorat de droite sous prétexte de lutte contre la désinformation.

Laura Loomer au cœur des controverses

Au printemps, Laura Loomer avait, selon la presse américaine, réussi à obtenir de Donald Trump la tête du patron de la puissante agence de renseignement électronique NSA, accusé de « déloyauté », et du médecin du président, accusé d’être « pro-vaccin ». Cette trentenaire a dans le passé affirmé que l’islam était « un cancer », que le 11-Septembre résultait d’un « complot interne » ou encore que Joe Biden était derrière la tentative d’assassinat de Donald Trump en juillet 2024.