Kosovo : Nécessité de nouvelles élections face à l'impasse gouvernementale

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Kosovo : Nouvel échec au Parlement pour élire un gouvernement

Au Kosovo, le Parlement n'a pas réussi à élire un gouvernement, entraînant la perspective de nouvelles élections législatives conformément à la Constitution du pays. Cette impasse politique persiste malgré les tentatives répétées pour former un gouvernement stable.

Paralysie institutionnelle et appels à de nouvelles élections

La crise politique au Kosovo s'intensifie alors que le Parlement a une fois de plus échoué à élire un gouvernement. Les tensions persistent au sein de l'Assemblée, avec des résultats serrés lors du vote pour le candidat soutenu par le parti du premier ministre sortant Albin Kurti. Malgré les multiples tentatives, la formation d'un gouvernement stable reste un défi majeur pour le pays d'Europe du Sud-Est.

Situation politique et financière critique au Kosovo

Selon la Constitution kosovare, seuls deux scrutins sont autorisés : si le gouvernement n’est pas élu lors du second, la présidente du pays doit dissoudre l’Assemblée et annoncer des élections, qui devront être organisées dans les quarante jours. Depuis les élections de février, le Kosovo est dans une impasse politique totale. Le parti du premier ministre sortant Albin Kurti, VV (Vetëvendosje !, « Autodétermination », centre gauche), n’a pas obtenu assez de sièges pour former une majorité et le Parlement demeure extrêmement divisé. Aucune coalition n’a réussi à voir le jour et les députés ont échoué à élire un gouvernement.

Conséquences politiques et financières alarmantes

Les conséquences pour le pays sont politiques mais aussi financières. Avant de voter sur le gouvernement, l’Assemblée était appelée à ratifier un accord avec l’Union européenne et la Banque mondiale. Cependant, les députés d’opposition ne se sont pas présentés à la session, mettant en péril des millions d'euros d'aide : "Si le Parlement ne ratifie pas les accords internationaux aujourd’hui, alors plus de 200 millions d’euros seront irrémédiablement perdus : 88 millions du plan de croissance de l’UE et plus de 120 millions d’euros des trois accords avec la Banque mondiale", avait auparavant prévenu sur Facebook le ministre sortant des finances, Hekuran Murati.