Quand la justice américaine fait de l'humour : 600 000 Vénézuéliens sauvés de l'expulsion voulue par l’administration Trump
Alors là c'est le jackpot pour les Vénézuéliens vivant aux Etats-Unis ! La justice américaine, visiblement fan de suspense, leur accorde un nouveau sursis, histoire de les maintenir en haleine. En gros, ils peuvent souffler un coup, mais pas trop fort quand même.
# Trump désavoué une fois de plus dans sa quête d'expulsions
Déjà en mars, un juge fédéral avait dit "non" à Trump et sa bande en leur interdisant de retirer le statut de protection temporaire (TPS) des Vénézuéliens. Là, la cour d'appel a enfoncé le clou en confirmant cette décision. Franchement, Trump doit commencer à penser qu'il n'est pas là pour mettre tout le monde dehors.
Le TPS, c'est un peu l'assurance tous risques pour les immigrés qui sont dans la panade dans leur pays à cause de toutes sortes de problèmes. Les Vénézuéliens peuvent donc souffler un peu plus longtemps, merci Joe Biden. Et puis, la cour d'appel a clairement signifié à Trump que son plan "anti-immigrés" sentait un peu mauvais le racisme, histoire de lui rappeler qu'on est en 2021. ## La secrétaire à la sécurité intérieure et ses jugements avisés
La secrétaire à la sécurité intérieure, Kristi Noem, a décidé que tout allait pour le mieux au Venezuela et que les migrants vénézuéliens n'avaient pas besoin d'être accueillis temporairement aux États-Unis, parce qu'évidemment, sa source d'information doit être la météo à la télé.
La cour d'appel lui rappelle les règles du jeu
La cour d'appel a gentiment expliqué à Kristi Noem que non, elle n'avait pas le pouvoir de suspendre le programme TPS pour les Vénézuéliens, même si ça aurait pu être pratique pour faire de la place dans le métro aux heures de pointe.
L'administration Trump tente une nouvelle approche
Après cette gifle, l'administration Trump devrait donc retourner pleurer chez la Cour suprême, en espérant que cette fois, leur coupon de réduction de 50% sur les expulsions sera accepté.