Didier Lallement sur le banc des accusés : examen de sa responsabilité pénale dans le cas du « gilet jaune » éborgné

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Un juge va examiner la responsabilité pénale de Didier Lallement dans le cas du « gilet jaune » éborgné

Un juge d’instruction va devoir examiner la responsabilité pénale de l’ancien préfet de police de Paris Didier Lallement dans les violences qui ont conduit à la perte par Manuel Coisne, « gilet jaune », d’un œil à Paris. En novembre 2019, Manuel Coisne avait été éborgné par un tir de grenade lacrymogène à Paris. Une plainte avait été déposée contre le préfet de police de l'époque, Didier Lallement, pour « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique suivies de mutilation ou d'infirmité permanente » et « atteinte à la liberté individuelle ». ## Plainte contre le préfet Lallement : la cour d'appel ordonne une enquête

La cour d'appel de Paris a ordonné un retour du dossier au juge d'instruction pour enquêter sur l'éventuelle responsabilité pénale du préfet Lallement dans l'affaire du tir ayant causé la perte de l’œil d’un manifestant lors d’une manifestation des “gilets jaunes” à la place d’Italie.

Une décision accueillie avec satisfaction par les plaignants

M. Coisne s'est félicité de cette décision, soulignant que cela pourrait mener à la responsabilité pénale de tous les préfets dans le maintien de l'ordre à l'avenir. Il a également ajouté que c'était une première de voir un préfet de police comme le préfet Lallement être potentiellement jugé pour des ordres donnés lors de telles manifestations.