Joseph Kabila jugé pour « crime contre la paix » en RDC
L'ancien président congolais Joseph Kabila est accusé de complicité avec le M23
L’ancien chef de l'Etat congolais Joseph Kabila est jugé par la haute cour militaire du pays pour différents chefs d'accusation, dont celui de « crime contre la paix ». Il est accusé de complicité avec le Mouvement du 23 mars (M23), un groupe armé soutenu par le Rwanda.
Absence de Joseph Kabila à son procès
Joseph Kabila, qui vit à l’étranger depuis plus de deux ans, ne devrait pas être présent à l’ouverture de son procès. Les faits pour lesquels il est poursuivi sont très graves et passibles de la peine de mort en République démocratique du Congo (RDC).
Un témoignage clé contre Joseph Kabila
Le procureur a exposé un témoignage qui prétend que Joseph Kabila aurait tenu une conversation téléphonique avec un haut responsable du M23 dans le cadre d'un plan visant à assassiner le président actuel, Félix Tshisekedi. Des éléments qui seront examinés lors de ce procès important dans l'histoire politique du Congo. ## Joseph Kabila préconise un coup d'Etat militaire plutôt qu'une machination
Selon un témoignage révélateur, Joseph Kabila aurait déconseillé de mettre en place une machination visant à ériger Félix Tshisekedi en « martyr ». Il aurait plutôt affirmé qu'un coup d'Etat militaire serait préférable pour renverser le gouvernement en place.
Retour de Joseph Kabila à Goma et montée des violences dans l'Est du Congo
Après avoir quitté le pays fin 2023, Joseph Kabila est retourné à Goma en mai dernier, une grande ville de l'est contrôlée par le M23 et des milices congolaises. Cette région, riche en ressources naturelles et frontalière du Rwanda, est en proie à des conflits depuis plusieurs décennies. Les violences se sont intensifiées ces derniers mois avec la prise de contrôle de Goma et Bukavu par le M23.
Signature d'un accord de cessez-le-feu au Qatar malgré la montée des violences
Malgré la signature d'une déclaration de principes pour un « cessez-le-feu » permanent au Qatar entre le M23 et le gouvernement de Kinshasa le 19 juillet, des affrontements ont éclaté jeudi dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu, faisant au moins onze morts. La communauté internationale a salué cet accord comme une avancée vers la paix dans l'est de la RDC, bien que des accords similaires aient été violés par le passé.