Inculpation de John Bolton
John Bolton, ancien conseiller de Donald Trump et devenu l'un de ses plus fervents critiques, a été inculpé par un jury du Maryland pour dix-huit chefs d'accusation de divulgation ou de rétention de documents relevant de la défense nationale.
Troisième personnalité ciblée par le président américain

Après James Comey et Letitia James, John Bolton est la troisième personnalité inculpée par le président américain depuis son retour à la Maison Blanche. Ayant exercé dix-sept mois en tant que conseiller de Donald Trump, il avait été limogé en 2019 et avait publié un livre critiquant sévèrement le président.
Réaction du président américain
Le président Donald Trump a réagi à cette inculpation en qualifiant John Bolton de "sal type". Ce dernier nie tout acte répréhensible et dénonce les efforts du président pour "intimider" ses adversaires. Les accusations portées contre lui sont perçues comme une instrumentalisation du ministère de la justice. ## Affaire John Bolton : accusations de partage d'informations confidentielles
Selon des médias américains, des membres de la famille de John Bolton, non identifiés dans l'acte d'accusation, auraient reçu des informations confidentielles de sa part par le biais de ses messageries électroniques personnelles non sécurisées. En juillet 2021, il a été signalé que l'un de ses comptes de messagerie avait été piraté après son départ du gouvernement, sans pour autant alerter les autorités sur le partage d'informations sensibles.
Réaction de la ministre de la justice et poursuites engagées
La ministre de la justice, Pam Bondi, a réagi en soulignant que toute personne mettant en péril la sécurité nationale devra rendre des comptes. Des poursuites ont été lancées contre John Bolton après la découverte de documents relevant de la défense nationale lors d'une perquisition à son domicile par le FBI.
Inculpations de James Comey et Letitia James : réactions et plaidoyer
Les inculpations de James Comey et Letitia James ont suscité des réactions variées. John Bolton a plaidé non coupable d'entrave à une commission d'enquête parlementaire et de fausses déclarations au Congrès en septembre 2020. Letitia James a dénoncé des représailles politiques, faisant valoir qu'elles étaient motivées par une volonté de vengeance de la part de Donald Trump.