Plus de 3 200 jeunes étrangers en recours dont près d’un millier à la rue, selon des associations
Selon une enquête menée en juin et basée sur des données collectées auprès de 79 départements, plus de 3 200 jeunes étrangers se trouvent en recours pour faire reconnaître leur minorité en France en 2025. Parmi eux, près d'un millier vivent à la rue, dénonce la Coordination nationale jeunes exilés en danger.
Absence de données gouvernementales
La Coordination nationale jeunes exilés en danger souligne l'absence de données gouvernementales sur cette question. Au total, 3 273 mineurs isolés étrangers, principalement des garçons, sont engagés dans une procédure pour faire reconnaître leur minorité auprès de la justice. Les départements sont tenus de les mettre à l'abri, mais ils dénoncent le coût de cette prise en charge. ## Des conditions de vie alarmantes pour les mineurs non accompagnés
Un collectif dénonce les conditions de vie précaires des mineurs non accompagnés en attente de jugement. Selon les chiffres rapportés, plus de 1 000 mineurs se retrouvent à la rue, tandis que d'autres sont hébergés temporairement par la société civile.
Une reconnaissance de leur minorité inégale selon les départements
L'enquête révèle que le taux de reconnaissance de la minorité des jeunes après recours varie de 3% à 100% selon les départements. Les associations appellent à accorder la présomption de minorité aux jeunes et à maintenir les services de protection pendant l'examen de leur recours.
Appels en faveur d'une meilleure protection des mineurs non accompagnés
Des responsables du CNJED soulignent l'importance d'accorder une protection adéquate aux mineurs non accompagnés en attente de jugement. Des recommandations ont été émises par des instances telles que le Comité des droits de l'enfant de l'ONU et le Défenseur des droits en faveur d'une prise en charge plus adaptée de ces jeunes en situation de vulnérabilité.