L'Iran fait décoller trois satellites d'observation, suscitant des craintes en Occident

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L’Iran lance trois satellites d’observation depuis la Russie

Le programme spatial iranien franchit une nouvelle étape avec le lancement de trois satellites, Zafar-2, Paya et Kowsar 15, depuis la fusée Soyouz du centre spatial Vostotchny en Russie. Ces satellites, développés par le secteur privé, ont des applications dans la gestion des ressources en eau, la surveillance environnementale et la cartographie.

Des craintes concernant la technologie utilisée dans ces satellites

Malgré les sanctions occidentales, l'Iran poursuit ses activités aérospatiales. Les gouvernements occidentaux s'inquiètent que les systèmes de lancement employés intègrent des technologies potentiellement utilisables dans des missiles balistiques capables de transporter des ogives nucléaires.

L'Iran choisit le lanceur russe Soyouz pour lancer ses satellites

Pour la première fois en 2024, l'Iran a décidé d'utiliser le lanceur russe Soyouz pour envoyer trois satellites dans l'espace. Cette décision a été prise en raison de la réputation de fiabilité du Soyouz, considéré comme l'un des meilleurs au monde pour transporter des satellites sensibles, d'après l'agence de presse FARS.

L'industrie aérospatiale iranienne : des activités pacifiques selon Téhéran

Malgré son isolement sur la scène internationale, l'Iran dispose d'une industrie aérospatiale autonome capable de concevoir des fusées et des satellites. Le pays insiste sur le caractère pacifique de ces activités, en soulignant qu'elles respectent une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.

Les craintes occidentales concernant les technologies des missiles balistiques

Au cours des deux dernières années, l'Iran a effectué une dizaine de lancements de satellites. Certains de ces lancements ont eu lieu depuis la même base en Russie. Les pays occidentaux redoutent que les systèmes de lancement iraniens intègrent des technologies similaires à celles des missiles balistiques, ce qui pourrait potentiellement constituer une menace nucléaire. Malgré ces inquiétudes, Téhéran nie tout projet visant à se doter de l'arme nucléaire.