Le président iranien nie la volonté de son pays de se doter de l'arme nucléaire
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a assuré mercredi à la tribune de l’ONU que son pays ne veut pas se doter de l’arme nucléaire. Il a déclaré que l'Iran n'a jamais cherché et ne cherchera jamais à fabriquer une bombe atomique. Il a réaffirmé cette position lors du sommet annuel des Nations unies à New York.
Discussions en cours pour contrôler le programme nucléaire iranien et éviter des sanctions onusiennes

Des discussions de la dernière chance se déroulent en marge de l’Assemblée générale entre l’Iran d’un côté et la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne de l’autre pour tenter de parvenir à un accord sur le contrôle du programme nucléaire iranien et éviter le rétablissement des sanctions onusiennes. La semaine dernière, ces pourparlers ont échoué, menant le Conseil de sécurité de l’ONU à donner son feu vert au rétablissement de ces sanctions. Cette décision, bien que théoriquement réversible, pourrait affecter de larges pans de l’économie iranienne.
Le président iranien critique la décision du Conseil de sécurité et les Européens
Le président iranien a qualifié la décision du Conseil de sécurité d’« illégale ». Il a également critiqué les Européens qui ont jugé les efforts de l’Iran insuffisants, mettant ainsi de côté la bonne foi de son pays. ## Relations tendues sur le dossier nucléaire iranien
Le dossier nucléaire iranien continue de susciter des tensions entre l'Iran et les pays occidentaux, notamment les Etats-Unis et Israël. Ces derniers accusent le pouvoir iranien de chercher à se procurer l'arme atomique, ce que l'Iran nie catégoriquement en affirmant son droit au nucléaire civil.
Des conditions posées par les Européens pour lever les sanctions
Les Européens ont fixé trois conditions pour prolonger la période de levée des sanctions : reprise des négociations incluant les Etats-Unis, accès total des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique aux sites nucléaires et fourniture d'informations précises sur la localisation des matières enrichies.
Les tractations américaines via Oman avaient été interrompues par des attaques contre les sites nucléaires iraniens, tandis que l'accord de 2015 entre la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Etats-Unis, la Russie et la Chine, connu sous le nom de JCPoA, est sur le point d'expirer, après le retrait américain en 2018 et le non-respect de certains engagements par l'Iran.