Libération conditionnelle d'une ressortissante iranienne en France
Les autorités iraniennes ont annoncé la libération conditionnelle de Mahdieh Esfandiari, une ressortissante iranienne arrêtée en France en février pour avoir fait l'apologie du terrorisme sur les réseaux sociaux.
Contrôle judiciaire imposé jusqu'au procès prévu en janvier 2026

Placée sous contrôle judiciaire, elle est maintenant obligée de pointer au commissariat et lui est interdit de quitter le territoire français jusqu'au procès au fond prévu du 13 au 16 janvier 2026. Le ministère des affaires étrangères iranien a salué cette décision et a exprimé sa volonté de voir Mahdieh Esfandiari rentrer au pays.
Mahdieh Esfandiari, âgée de 39 ans, est traductrice et diplômée de l'université de Lyon. Elle vivait en France depuis 2018 et avait été arrêtée le 28 février. Téhéran estime qu'elle est injustement détenue et a été mise en cause en même temps que deux ressortissants français. ## Mme Esfandiari sous contrôle judiciaire à Paris
L'avocat de Mme Esfandiari, Me Nabil Boudi, a obtenu le placement sous contrôle judiciaire de sa cliente par le tribunal correctionnel de Paris. Cette décision interdit à Mme Esfandiari de quitter le territoire français.
Libération contestée par le procureur
Le procureur s'est opposé à la libération de Mme Esfandiari, évoquant un risque de fuite, mais le tribunal l'a tout de même autorisée. L'avocat de la défense se dit satisfait de cette décision et affirme que sa cliente pourra enfin préparer sa défense.
Affaire sensible liée à des otages français en Iran
L'affaire de Mme Esfandiari est utilisée par l'Iran comme possible monnaie d'échange pour les otages français détenus dans le pays. Cependant, en droit pénal français, il n'est pas possible d'organiser un tel échange. Les accusations d'espionnage portées contre les otages français Cécile Kohler et Jacques Paris sont contestées par leurs proches.
